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J'ai mis sur le site de l'Association ARAMIS du Mans 120 courtes vidéos de tuishou éducatif. Ces exercices conçus par Wang Yen Nien pour certains sont connus de tout le monde dans notre style. Toutefois l'objectif choisi ici est l'efficacité dans le tuishou libre. J'explique donc par un bref commentaire le fonctionnement de chaque exercice et les postures à corriger (en effet, j'observe souvent un grand décalage entre l'exercice pratiqué en solo et son application dans le réel ). Quelques exercices sont accompagnés de la mention 'disparu'. Ce sont des exercices qui n'étaient pas l'objet d'un enseignement régulier de la part de Wang Yen Nien: il faut savoir que ses élèves rechignaient souvent à pratiquer les exercices de tuishou et préféraient entrer directement dans les joutes le soir chez lui. De temps en temps, il enseignait donc soit à la demande de l'élève soit parce que la situation le commandait des exercices qui se sont perdus au fil des années ce que j'ai pu constater dès 1982. Fort heureusement, un de ses très anciens élèves jouait le rôle de mémoire vivante de l'association de Taïpei les lundis, mercredis et vendredis soir. J'ai eu la chance de les découvrir avec lui: rien de mystérieux, juste du réalisme. Et enfin quelques uns sont de ma composition. Les situations de tuishou vont de l'exercice facile à réaliser à deux à des degrés de sophistication plus élevés. A chacun de faire son marché! La qualité des vidéos (longues à charger mais on va améliorer ça) va probablement faire avaler sa caméra à Hervé Marest et les tenues des uns et des autres ne sortent pas des films de kungfu. Dès que possible je complèterai ce paquet avec une cinquantaine d'autres exercices. Un grand merci à ceux et celles qui ont filmé et qui se sont mis en scène.

Est disponible sur le site de l'INACC: Une approche socio-didactique de la transmission du Qigong en France. C'est une partie du travail doctoral de Delphine Rizzardi dont les enquêtes se sont déroulées en EHPAD, patients en Alzheimer, espaces seniors et associations sportives. Lu pour vous: José Frèches, Dictionnaire amoureux de la Chine, Ed. Plon,2013, 1055 p. J'ai trouvé ce livre à Emmaüs et je vous encourage à l'acquérir. Frèches, ancien conservateur du Musée Guimet, nous propose une découverte de la Chine grâce à des rubriques qui vont d'une page à 5 pages maximum avec chacune un titre différent. Au hasard; amour,corruption,Li Bo le poète, la calligraphie, le bonheur, Confucius, Deng Xiaoping, Guanyin,fengshui,manger,médecine, le qi,sociétés secrètes, etc. Certaines sont brillamment expliquées, d'autres moins mais comme le propose l'auteur c'est un dictionnaire amoureux, reflet d'une longue expérience de la Chine et non pas une exégèse scientifique. Le grand avantage de la structuration du livre réside dans la possibilité d'y circuler à votre guise selon vos centres d'intérêt. Découvrir la Chine par petites touches ne devrait pas vous faire craindre les 1055 p.

Je suis un américain vivant dans le Finistère et j'enseigne le tai chi dans le cadre d'un cours proposé par l'association de loisirs seniors de ma ville. Nous faisons quelques échauffements de qigong puis le Bafa wubu (2018) et la forme de postures de Beijing 24 (1955), tous deux inspirés principalement par le côté conventionnel Yang Cheng-fu de la famille Yang. Cependant, ma première formation s'est faite avec un professeur d'une branche américaine de Californie/Oregon du YMT. Et j'aime toujours la forme YMT. Ce groupe américain n'a jamais pratiqué le Shisanshi (et n'a pas non plus reconnu l'origine de Wang Yen-nien ; c'est une longue histoire que je préfère ne pas raconter !). Mais je crois que le Shisanshi est un exercice formidable pour initier les élèves au YMT. Ma classe en France s'est essayée au Shisanshi pendant quelques semaines mais ils le trouvent très différent et donc difficile. Cette semaine, un élève m'a demandé : « Est-ce du tai-chi ? » J'ai répondu « Oui » et je lui ai expliqué une partie de son histoire. Et donc... ma question ici est : y a-t-il eu des articles dans la revue Amicale ou d'autres pièces que vous connaissez qui discutent des différences, à la fois chorégraphiques et historiques, entre le YMT et la forme « standard » Yang à grand cadre du YCF (et du Tung Ying-chieh) ?  Comme vous avez pu le constater en ce écrivant avec Google Translate, la langue française n'est pas l'un de mes points forts. Je recherche donc des commentaires en français qui puissent expliquer à mon groupe ce qu'est cette étrange forme de tai-chi et où, sur terre ou ailleurs, elle est apparue. Merci bien! Charlie Hathaway